Soupe crémeuse à la patate douce
Soupe crémeuse à la patate douce

La patate douce, une bonne alternative à la pomme de terre

À la lecture de ce titre, vous pourriez vous demander, mais pourquoi limiter sa consommation de pomme de terre ? On lit dans de nombreuses revues diététiques que la pomme de terre est un féculent ou un apport de glucides de qualité. Dans la diététique macrobiotique, ce légume/tubercule a un peu moins bonne presse, mais pourquoi alors ?

Tout d’abord, car les pommes de terre sont très riches en potassium, ce qui en fait un légume Yin, qui a une énergie d’expansion, de dilatation. On recommandera ainsi aux personnes affaiblies de les éviter complètement et de privilégier les céréales complètes comme le riz complet ou le sarrasin. Les personnes en bonne santé peuvent quant à elles en consommer occasionnellement, sans pour autant qu’elles remplacent les céréales complètes comme apport principal de glucide dans un repas.

De plus, l’indice glycémique des pommes de terre est compris entre 53 et 111 tandis que celui de la patate douce est en moyenne de 62. Ce qui signifie que les pommes de terre induiront en général un pic puis une chute de la glycémie (taux de sucre sanguin) au bout d’à peine de 2 ou 3 heures après la fin du repas, ce qui peut occasionner des fringales et des envies de gâteaux ou de sucre en milieu d’après-midi. Les patates douces, du fait de leur IG soit plus bas et qu’elles contiennent plus de fibres, auront un temps de digestion et d’absorption un peu plus long, et n’induiront pas de pic et de chute de la glycémie aussi brutal que la pomme de terre.

Je ne veux pas du tout dire par là qu’il faut arrêter complètement les pommes de terre et les bannir de notre cuisine, mais plutôt repenser leur place dans notre alimentation et les remplacer par les patates douces dans les plats de légumes et les soupes. Pour assurer un apport de glucose stable à l’organisme, il sera préférable de consommer les céréales complètes à chaque repas (riz complet, millet, sarrasin, avoine, petit-épeautre…).

En tant que grand amateur de légumes-racines et de tubercules, si je devais choisir entre la pomme de terre et la patate douce, je crois que je garderai la patate douce que je trouve plus douce, plus fine, plus colorée… D’autant plus qu’il est de nos jours de plus en plus facile de se procurer des patates douces produites localement, en Bretagne ou en France. Mais il semblerait que cette plante de la famille du Liseron (Convolvulacées) se plaise mieux sous serre qu’en plein air, du moins dans les climats froids et humides.

Voyons voir comment réaliser cette délicieuse soupe crémeuse de patates douces :

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